L'Aïkido...

                    Son histoire et son enseignement aujourd'hui..

 

L’aïkido est un Art Martial Japonais de défense. Cette discipline non compétitive s'adresse à tous, hommes et femmes, car chacun peut pratiquer à son rythme et selon ses propres moyens physiques. L'Aikido est issu de l'Aïki-Jutsu, dont une famille - le clan Takeda - était dépositaire. Longtemps ces techniques furent gardées secrètes et enseignées seulement à quelques privilégiés.
Un des disciples du Maître Takeda, Morihei Ueshiba, après de très longues années de pratique, mit au point sa propre forme, moins guerrière et commença, aidé de ses élèves les plus anciens, à propager l'Aïkido à travers le Monde. Selon les écoles, il existe différentes tendances de pratique : certains privilégient le côté martial, tandis que d'autres préfèrent y rechercher l'aspect philosophique. Et c'est bien là que l'on peut mesurer l'immense valeur éducative de l'Aikido, car chaque pratiquant peut y puiser un enrichissement personnel, tant sur le plan mental que physique.


Notre pratique de l’aïkido


Le Maître fondateur de l’aikido, Morihei Ueshiba, a tout d’abord maîtrisé la technique martiale dans plusieurs domaines par un entraînement acharné durant des décennies avant que cette connaissance technique alliée à une recherche spirituelle lui aient permis de parvenir au niveau mental qui était le sien !
Il s’agit là d’un parcours difficile, semé d’embûches et au résultat hypothétique car s’il est toujours possible d’accéder à un « certain niveau technique » à défaut « d’un niveau certain », parvenir à une position élevée sur un plan mental, vérifiable et reconnue, est une toute autre histoire…
Faire un Maître demande des dizaines d’années, un Sage toute une vie…Aujourd’hui, la société et les mœurs ont changés : tout doit aller vite !


Certains ont cru trouver la parade en faisant le chemin inverse : Occulter l’aspect martial des techniques d’aïkido et les utiliser comme un support pour faire passer des idées, certes louables, mais utopiques aussi longtemps qu’elles ne relèvent pas de la conscience et du propre vécu du pratiquant.
Maître Ueshiba avait coutume de dire : « l’aikido n’a pas de forme… » Il semble qu’il n’ait pas été entendu car à peine disparu, sous l’impulsion de son fils, s’est développée une sorte de « vérité officielle » en dehors de laquelle certains voudraient qu’il n’y ait point de salut.
Nous assistons alors à une codification de la technique et l’on ira même jusqu’à codifier les réactions du Uke (celui qui attaque et va subir la technique), ce qui offre l’avantage de créer une illusion d’efficacité alors que le contexte est devenu tout sauf martial. Ceci est sans doute valorisant pour l’ego mais bien peu satisfaisant à bien des égards.
Pour notre part, nous entendons pratiquer un aïki proche de ses racines où l’aspect martial n’a pas été oublié, bien au contraire, laissant à un entraînement technique sans concession le soin de nous bonifier… Eventuellement...